Non essentiel mais pas moins indispensable, le chrome entre en jeu dans de nombreux processus biologiques. Au sein de l’organisme, il est le cofacteur de la sécrétion de l’insuline (hormone sécrétée par le pancréas) qui a une triple action :  
    - Régule le taux d’insuline.
    - Stabilise la glycémie et permet de la maintenir à des valeurs normales.

Formes du chrome
Pour bénéficier des bienfaits du chrome, faut-il encore qu’il soit bien absorbé par l’organisme. Pour ce faire, le chrome doit être sous forme organique, la forme inorganique ou minérale étant mal absorbée. Le chrome, comme de nombreux oligo-éléments, existe sous différentes formes. Parmi les plus fréquentes :
    - Le chrome hexavalent ou chrome VI, qui est un polluant fortement toxique.
    - Le chrome trivalent (III) ou Cr3+ qui est extrêmement stable et est utilisé par l’organisme. Il est également présent dans notre alimentation.  

Un apport suffisant de chrome III, sous une forme biodisponible, est donc nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme.

Une réelle déficience dans la population

Notre alimentation est source de chrome. Les fruits (banane, pomme,...) et légumes (brocoli, ail, haricot vert,...), les produits céréaliers, la viande de bœuf et le foie de veau en contiennent. Or dans nos pays occidentaux, les apports recommandés sont rarement atteints. Les méthodes de cultures et la consommation de produits transformés appauvrissent nos aliments en oligo-éléments. Si tout le monde peut donc être concerné par un apport insuffisant en chrome, certaines tranches de la population le sont particulièrement. C’est le cas, par exemple, des personnes âgées.

De plus, la consommation trop importante de sucres rapidement absorbés induit l’élimination de nombreux minéraux dont le chrome dans les urines. Ce dernier phénomène est également constaté chez les sportifs et les femmes enceintes en raison d’une sécrétion accrue de cortisol.

Ces différents facteurs entraînent un déficit en chrome dans l’organisme pouvant mener à une baisse de sensibilité à l’insuline. La supplémentation en chrome peut alors se montrer particulièrement intéressante.

Notre formule GLYCEMIE contient 12 𝝁g de chrome bioassimilable, le dosage optimal pour assurer une effacité et une innocuité certaines venant compléter le chrome fourni par l'alimentation. Nous contrôlons l'absence de chrome VI dans notre produit Glycémie qui apporte exclusivement du chrome III (chrome trivalent).

Etudes en cours
Notre laboratoire étudie avec ses partenaires de Recherche et Développement les mécanismes d'action du chrome sur des personnes diabétiques. Au préalable, une étude approfondie de plasmas sanguins de diabétiques de type I et de diabétiques de type II ainsi que des personnes non diébétiques est en cours. Ces premiers résultats permettront de statuer sur la conduite éventuelle d'une étude clinique portant sur les bienfaits du chrome bioassimilable sur les troubles de la glycémie et de l'insuline.


Références scientifiques / Sources :
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